
Les déficits publics US vont peser sur le PIB nuir aux standards de vie selon Piper
Les déficits fédéraux persistants et importants aux États-Unis, estimés à environ 1 800 milliards de dollars (6,4 % du PIB), font peser des risques notables sur l’économie, ont déclaré les économistes de Piper Sandler dans un rapport publié mardi.
Ces déficits, associés à des dépenses locales et étatiques importantes, menacent de maintenir l’inflation à un niveau élevé et les taux d’intérêt à un niveau élevé à court terme. Toutefois, les implications à long terme sont encore plus préoccupantes.
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Dans la note, les économistes de Piper soulignent que les déficits fédéraux persistants sont susceptibles de ralentir la croissance potentielle du PIB, ce qui, à son tour, déprime les revenus et les niveaux de vie tout en augmentant le taux de pauvreté.
«Les déficits publics importants, souvent ostensiblement générés pour soutenir l’économie, augmentent en fait la pauvreté et réduisent les revenus réels», note l’équipe de Piper.
La raison en est que les emprunts publics évincent les investissements privés, ce qui ralentit la création d’emplois et la croissance économique, entraînant un cercle vicieux d’augmentation des mesures de relance budgétaire et de creusement des déficits.
En outre, les dépenses fédérales obligatoires, y compris la sécurité sociale, l’assurance-maladie et les paiements d’intérêts, sont identifiées comme le principal moteur de ces déficits. Selon les économistes, la situation est encore aggravée par l’augmentation des dépenses liées à la défense et au crédit de maintien de l’emploi.
Le Congressional Budget Office (CBO) prévoit que les déficits dépasseront constamment la croissance potentielle du PIB, ce qui signifie que les déficits budgétaires excéderont ce que l’économie ajoute naturellement chaque année. Ce scénario n’a été observé auparavant qu’au lendemain de la crise financière mondiale et pendant la pandémie de grippe A (COVID-19).
«En outre, les dépenses fédérales en intérêts devraient à elles seules dépasser la croissance nominale du PIB au cours de la prochaine décennie. Ces deux scénarios mettent en évidence la menace d’un déficit important qui évince la croissance économique», écrit l’équipe de M. Piper.